Tablier, truelle et martellette:
voici le Peyrou.
voici le Peyrou.
Est-ce un hasard, comme l’assure le conseiller général Philippe Saurel, en tout cas, ça tombe à pic: alors que la dépouille de l’archevêque Dillon retourne à Narbonne (1), les Archives départementales ont retrouvé la truelle, la martellette et le tablier que le prélat a tenu lors de la pose de la première pierre du Peyrou.
Ces outils symboliques, en argent massif et soie brodée, ont été épargnés par le temps. Réalisés pour le 29 décembre 1766, «ils ont été répertoriés par Thuile en 1880, puis rangés et oubliés». Vivienne Miguet, conservatrice des Archives, reconnaît qu’elle «aurait dû être au courant. Mais tout n’est pas rationnel.» Et surtout pas les rangements des Archives, qui recèlent des trésors que la nouvelle nommée découvre peu à peu...
Avec l’aide des employés de ce département mais aussi celle de Philippe Saurel, un baron de Caravètes très à l’aise dans la place et «heureusement surpris que l’on ait retrouvé monseigneur Dillon». D’ailleurs, sourire jusqu’aux oreilles, le voici qui noue le tablier autour de ses hanches et mime le prélat au Peyrou: «Martelette dans la main gauche, pour honorer les tailleurs de pierre, il tenait la truelle dans sa droite et, avec un peu de mortier, il a uni l’édifice.» Puis il raconte la tradition populaire qui a imposé cette colline hors de la citadelle comme place royale.
Avec l’aide des employés de ce département mais aussi celle de Philippe Saurel, un baron de Caravètes très à l’aise dans la place et «heureusement surpris que l’on ait retrouvé monseigneur Dillon». D’ailleurs, sourire jusqu’aux oreilles, le voici qui noue le tablier autour de ses hanches et mime le prélat au Peyrou: «Martelette dans la main gauche, pour honorer les tailleurs de pierre, il tenait la truelle dans sa droite et, avec un peu de mortier, il a uni l’édifice.» Puis il raconte la tradition populaire qui a imposé cette colline hors de la citadelle comme place royale.
Au Peyrou, qui tient son nom de "pierreux", «les Montpelliérains venaient chercher la fraîcheur depuis des temps immémoriaux. Car l’air y est vif et le décor fameux avec le pic Saint-Loup et puis la mer».
Pour que chacun puisse encore mieux profiter de cet horizon, l’architecte Giral dessinera donc la promenade «demi-ovale» où, dès 1715, une statue du Roi-Soleil doit «trouver naturellement place». En face de l’arc de triomphe, «simple porte de la Ville», édifié en 1204. Et dos au temple des Eaux prolongé par l’aqueduc imaginé par l’architecte Pitot et achevé en 1768.
(1) Le 7 mars, le squelette d’Arthur-Richard Dillon a été exhumé du cimetière de Londres, où l’homme est mort en exil, en 1806. Sa dépouille arrivera par voie fluviale ce 16 mars, à Narbonne. Une messe sera donnée à 17h, à Saint-Just.
(1) Le 7 mars, le squelette d’Arthur-Richard Dillon a été exhumé du cimetière de Londres, où l’homme est mort en exil, en 1806. Sa dépouille arrivera par voie fluviale ce 16 mars, à Narbonne. Une messe sera donnée à 17h, à Saint-Just.
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